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C'est pour moi c'est cadeau

19 octobre 2016

Parfois je pense à vous qui êtes là haut et me

Parfois je pense à vous qui êtes là haut et me reviennent des images de joies, de peines, d'enfance , de nous...

Je revoies nos derniers instant ensemble, nos dernières paroles, qu'aurais-je pu dire de plus?

Je ne regrette rien, comme dit la chanson, si ce n'est de ne plus pouvoir vous embrasser. Parfois je me surprend à espérer un coup de fil, une dernière fois , le téléphone sonne et je prends de vos nouvelles.

Comment ca va là haut? ca fait quoi d'observer les vivants? Brigitte tu vois ton fils s'est marié et j'ai dù prendre ton rôle.Ca m'a fait drole quand le maire a prononcé ton nom. Les larmes sont montées, j'ai été submergée, comme maintenant quand je t'écris.

Gaëlle va avoir son troisième enfant, une petite fille!! tu viendras déposer un baiser sur son front à elle aussi et tu viendras dans ses rêves la prendre dans tes bras.

Nico n'est plus en couple! et oui! ca ne marchait plus trop bien, toi même tu m'avais dit que tu ne les voyait pas finir leur vie ensemble. Ca lui a fait trés mal, normal... Je lui ai dit de penser à toi et ce que tu lui aurait dit . 

Maintenant qu'il est avec nous depuis quelques temps ca a la'air d'aller mieux. Tu lui manque c'est affreux! étant donné qu'ils n'ont pas de père pour les soutenir ils sont comme orphelins et  même à leur àge on ne s'y fait pas.

Puce tes filles sont de plus en plus belles! tu leur manque cruellement  mais elles gardent leur ligne de mîre et honoreront les promesses faites sur leur lit de mort. Anaïs n'est plus en couple elle non plus, mais aprés de grands moments de désarrois et de peine elle a prit sur elle et a remonté la pente. La semaine prochaine elle se fait opérere ( c'est pas grand chose) et je serais là a son réveil comme toi d'ailleurs! 

Je vous enlace, je vous embrasse, je vous aime

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19 octobre 2016

Le conte des empreintes Depuis presque cent ans,

Le conte des empreintes

 

Depuis presque cent ans, le vieil homme marchait. 
Il avait traversé l’enfance, la jeunesse, mille joies et douleurs, mille espoirs et fatigues. 
Des femmes, des enfants, des pays, des soleils peuplaient encore sa mémoire. Il les avait aimés.

Ils étaient maintenant derrière lui, lointains, presque effacés.
Aucun ne l’avait suivi jusqu’à ce bout de monde où il était parvenu.

Il était seul désormais face au vaste océan.

Au bord des vagues il fit halte et se retourna. 
Sur le sable qui se perdait dans les brumes infinies, il vit alors l’empreinte de ses pas. 
Chacun était un jour de sa longue existence. 
Il les reconnut tous, les trébuchements, les passes difficiles, 
les détours et les marches heureuses, les pas pesants des jours où l’accablaient des peines. 
Il les compta. Pas un ne manquait. Il se souvint, sourit au chemin de sa vie.

Comme il se détournait pour entrer dans l’eau sombre qui mouillait ses sandales, il hésitât soudain. 
Il lui avait semblé voir à côté de ses pas quelque chose d’étrange. 
À nouveau, il regarda. En vérité, il n’avait pas cheminé seul.

D’autres traces, tout au long de sa route, allaient auprès des siennes. Il s’étonna. 
Il n’avait aucun souvenir d’une présence aussi proche et fidèle. 
Il se demanda qui l’avait accompagné.

Une voix familière et pourtant sans visage lui répondit : “C’est moi”.

Il reconnut son propre ancêtre, 
le premier père de la longue lignée d’hommes qui lui avaient donné la vie, celui que l’on appelait Dieu. 
Il se souvint qu’à l’instant de sa naissance ce Père de tous les pères lui avait promis de ne jamais l’abandonner. 
Il sentit dans son cœur monter une allégresse ancienne et pourtant neuve. 
Il n’en avait jamais éprouvé de semblable depuis l’enfance.

Il regarda encore. Alors, de loin en loin, il vit le long ruban d’empreintes parallèles plus étroit, plus ténu. 
Certains jours de sa vie, la trace était unique. 
Il se souvint de ces jours. Comment les aurait-il oubliés ? 
C’étaient les plus terribles, les plus désespérés. 
Au souvenir de ces heures misérables entre toutes où il avait pensé qu’il n’y avait de pitié ni au ciel ni sur terre, 
il se sentit soudain amer, mélancolique.

“Vois ces jours de malheur, dit-il j’ai marché seul. 
Où étais-tu, Seigneur quand je pleurais sur ton absence ?”

“Mon fils, mon bien-aimé, lui répondit la voix, ces traces solitaires sont celles de mes pas. 
Ces jours où tu croyais cheminer en aveugle, abandonné de tous, j’étais là, sur ta route. 
Ces jours où tu pleurais sur mon absence, je te portais.”

 

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C'est pour moi c'est cadeau
  • j'avais envie d'écrire un journal intime et pourquoi pas numérique! Sauf que paradoxalement il n'est pas si intime que ca du coup....tant pis, si un article ou une image vous plaisent servez-vous ; c'est pour moi c'est cadeau!
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